Des citoyens à l’école de la cartographie électorale
Les données embarquées dans la carte sont consultables dans la plateforme Sénégal Vote.
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Les données embarquées dans la carte sont consultables dans la plateforme Sénégal Vote.
Des ateliers de cartographie collaborative ont rythmé les premières activités de l’initiative citoyenne SenegalVote. En partenariat avec la communauté Openstreetmap Sénégal, ces ateliers ont été d’intenses moments d’échange et de collecte de données pour donner naissance à la rubrique “Carte électorale” qui permet aujourd’hui aux internautes de visualiser l’emplacement de leur lieu de vote sur une carte. Dans cette vidéo, les participants reviennent sur les moments marquants de cette activité.
La Commission de protection des données personnelles (CDP) a lancé depuis le 27 août 2018, un mini-guide sur le traitement des données à caractère personnel dans le cadre du parrainage à l’élection présidentielle du 24 février 2019.
Ce mini-guide a pour objectif de «rappeler les droits des parrains au regard du traitement de leurs données personnelles, les obligations qui incombent aux candidats, et les bonnes pratiques à mettre en œuvre» conformément à la loi du 25 janvier 2008 portant sur la protection de données à caractère personnel, selon le document.
La collecte des parrainages pour les candidats déclarés à l’élection présidentielle du 24 février 2019 a démarré le 27 août 2018.
Vous pouvez consulter le guide ici : http://www.cdp.sn/mini-guide-parrainage/
Les cartes d’électeur issues de la dernière révision exceptionnelle des listes électorales sont en cours de livraison aux autorités administratives locales (Préfets et Sous-préfets), informe un communiqué de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).
Selon cette dernière, et sur la base des informations qui lui sont communiquées par ses représentants sur le terrain, la distribution desdites cartes a démarré dans la grande majorité des préfectures et sous-préfectures, ainsi que dans les représentations diplomatiques et consulaires du Sénégal à l’étranger.
La CENA de préciser qu’à ce stade du processus électoral et conformément à ses attributions légales, elle procède au contrôle de la distribution de ces cartes d’électeur (qui font aussi office de cartes nationales d’identité). Une décision prise par l’Assemblée générale de la CENA sur le fondement de l’article L.11-5 du Code électoral qui dispose qu’« (…) un contrôleur, nommé par elle, est présent de droit dans toute commission ou structure chargée de fabriquer, de ventiler et de distribuer des cartes d’électeur ».
La ville de Saint-Louis abritera le samedi 3 novembre 2018, une consultation citoyenne apellée “Pencum Sénégal Vote”. Cette rencontre qui se deroulera à la chambre de commerce de Saint-Louis, vise à donner la parole aux acteurs de développement de la ville tricentenaire sur les preoccupation de leur localité. Ceci pour permettre aux candidats à la prochaine présidentielle d’en tenir compte dans la mise en place de leurs programmes.
Le spot publicitaire de Pencum Sénégal Vote à Saint-Louis.
Le directeur de cabinet du président du Comité national de régulation de l’audiovisuel, Matar Fall a informé que la campagne électorale pour la présidentielle sénégalaise se déroulera du 03 au 22 février 2019 à minuit.
Il a mis en garde les médias contre la diffusion des messages à caractère politique, pour le compte de tel ou tel acteur politique, qui pourrait s’apparenter à une campagne déguisée.
Les organes de presse sont tenus de respecter cette décision ou à défaut d’être sanctionnés par l’organe de régulation de l’audiovisuel.
Source: PressAfrik
Le Conseil Constitutionnel invitera des personnalités “indépendantes” en qualité d’observateurs lors des séances de vérification des listes de parrainage, a indiqué, lundi, son président Pape Oumar Sakho.
Le Conseil Constitutionnel “invitera, en qualité d’observateurs, lors des séances de vérification des listes déposées par les candidats, des personnalités indépendantes dont la compétence est reconnue, notamment en matière juridique, électorale ou informatique”, a souligné son président.
Pape Oumar Sakho, qui s’exprimait lors du lancement du site web de l’institution en présence du ministre de la Justice, Ismaëla Madior Fall, a invoqué la décision n°1/2018 du 23 novembre 2018 portant mise en place d’un dispositif de vérification des parrainages et fixant les modalités de son fonctionnement.
Sept personnalités de la Société civile ont été nommées, en renfort aux 7 juges du Conseil constitutionnel dans leur mission de supervision du processus électoral.
Les sept (7) personnalités indépendantes issues de la Société civile, qui auront la lourde responsabilité d’assister les juges du Conseil constitutionnel, sont désormais connues. Ils devront siéger aux côtés des sept (7) sages en qualité d’observateurs pour l’enregistrement des dossiers de candidature à la présidentielle et l’examen des fiches de parrainages durant tout le processus électoral.
LES 7 MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
Pr Babacar Guèye, Collectif des organisations de la Société civile pour les élections (COSCE)
Abdoul Mazide Ndiaye, Plateforme des acteurs de la Société civile (PACTE)
Valdiodio Ndiaye, Coordonnateur de “Sunu Élection”
Moundiaye Cissé, Directeur Exécutif de l’Ong 3D
Abbé Alphonse Seck, Secrétaire Général de Caritas Sénégal
Maïmouna Dieng, Plateforme des acteurs non-étatiques
Rokhaya Gassama, Conseil sénégalais des femmes (COSEF)
Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang et Elhadji Issa Sall sont les cinq candidats dont les dossiers ont été définitivement retenus, dimanche soir, par le Conseil constitutionnel pour la prochaine présidentielle sénégalaise dont le premier tour est prévu le 24 février 2019.
La liste était attendue dimanche à 23h comme l’avait notifié le Conseil constitutionnel dans un communiqué de presse, elle était tombée à 23h 20 minutes.
Le Conseil constitutionnel dans son délibéré, a retenu les cinq candidatures provisoires publiées le 13 janvier 2019.
Les candidatures de Khalifa Sall et Karim Wade ont été définitivement rejetées par les 7 sages, bien qu’ils avaient déposé des recours après la publication de la liste provisoire.
Lundi dernier, le Conseil constitutionnel, composé de “sept sages”, avait publié une liste provisoire de cinq candidats.
Le candidat de la majorité présidentielle réuni autour de la coalition Benno Bokk Yakaar Macky Sall, aura en face de lui, le 24 février prochain, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck (Rewmi), l’ex-inspecteur des impôts Ousmane Sonko (Pastef), l’ancien ministre des Affaires étrangères Madické Niang (dissident du PDS) et le député Issa Sall (PUR), un parti proche du mouvement confrérique d’obédience tidiane Moustarchidine Wal Moustarchidati.
Le président Macky Sall, en poste depuis 2012, brigue un second mandat de 5 ans.
Par ailleurs, la non participation de Khalifa Sall et Karim Wade à ces joutes électorales, était prévisible à cause de leurs déboires judiciaires.
Même si leurs cas ont été interprétés en amont par beaucoup d’opposants et observateurs de la scène politique sénégalaise, comme une tentative d’évincer de la course à la présidentielle deux adversaires sérieux pour le président sortant.
Le premier qui séjourne en prison depuis plus de 2 ans, a été révoqué de la mairie de Dakar après sa condamnation en appel et radié de l’assemblée nationale après l’arrêt de la Cour suprême.
Khalifa Sall, hors course pour cet élection présidentielle désormais, est condamné pour les délits d’escroquerie, faux et usage de faux en écriture publique et privée sur des derniers publics.
Le second, fils aîné de l’ex-président Abdoulaye Wade et candidat déclaré du PDS, a été condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) à 6 ans ferme et une amende de 138 milliards à payer à l’Etat, avant d’obtenir, après trois ans de peine, une grâce présidentielle.
Depuis son élargissement, Karim Wade séjourne au Qatar, et son retour longtemps annoncé par ses proches du parti libéral, n’est toujours pas effectif.
“La mise en place du matériel électoral a commencé depuis le 13 décembre. Le matériel lourd a été mis en place, il ne reste que les imprimés”, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.